l'Initiative de lutte contre la violence familiale

RECUEIL DES PRATIQUES PROMETTEUSES VISANT À RÉDUIRE LA VIOLENCE FAITE AUX FEMMES AUTOCHTONES AU CANADA ET À ACCROÎTRE LEUR SÉCURITÉ –ANNEXE AU RECUEIL : DESCRIPTIONS DÉTAILLÉES DES PRATIQUES

HÉRITAGE HISTORIQUE

Guérison des anciens élèves des pensionnats

Nom du programme :

Nah Dah Mah Dah Win: Moving Forward Together Residential School Healing and Reconciliation Project

Organisme :

At^lohsa Native Family Healing Centre Inc.

Lieu :

Southwold, Ontario

Groupe cible :

Survivants et survivantes des pensionnats indiens

Personne-ressource :

Shanda Kennedy, coordonnatrice du programme

Téléphone :

S/O

Courriel :

admin@atlohsa.com

Site Web :

www.atlohsa.com

Aperçu du programme
Historique :

Le programme sur les pensionnats indiens a été lancé en 2005 et a commandité un projet intitulé « Dahwehdawdi ». Ce programme s’est terminé en 2010 et a été financé par la Fondation autochtone de guérison. À l’heure actuelle, ce programme est financé par l’Église catholique.

Description du programme
Buts et objectifs :

Contribuer à la guérison et examiner les causes fondamentales des cycles permanents de violence chez les survivants des pensionnats.

Méthodes traditionnelles et autochtones :

Des éléments culturels sont utilisés pour encourager les clients dans leur cheminement vers une bonne vie. Les cérémonies et les activités à cet égard comprennent des cérémonies de la suerie, des cérémonies de l’eau, des cérémonies de l’aube, des cérémonies de baptême, des cérémonies de purification, des cérémonies du calumet et des festins communautaires.

Composantes du programme :

Le programme cherche à offrir un endroit sécuritaire dans lequel les survivants des pensionnats indiens peuvent raconter leurs histoires. Grâce à des séances de discussion qui tentent de reconnaître et de valider la douleur des clients, le programme s’efforce d’encourager la guérison et de faire des choix positifs.

Fonctionnement des services :

Les services, pour la plupart, sont offerts sur place. Toutefois, le personnel du programme offre ses services dans huit collectivités des Premières Nations dans la région de London.

Financement :

Au départ, les fonds provenaient de la Fondation autochtone de guérison. Mais depuis que cette organisation a fermé ses portes, c’est l’Église catholique fournit une aide financière au projet.

Partenaires et intervenants
Participation des groupes cibles :

Tous les deux ans, les responsables tiennent une conférence et invitent la collectivité autochtone et non autochtone. La conférence procède à une démonstration exhaustive des programmes et des services que l’organisation offre au public. Une assemblée générale annuelle se tient également chaque année dans la réserve à Oneida.  La collectivité est invitée à formuler ses commentaires. Un rapport annuel est préparé et publié. Il y a aussi une boîte à suggestions pour que le public puisse fasse part de ses observations et de ses suggestions.

Partenaires :

Southwest Region Violence Against Women Coordinating Committee, London Coordinating Women to End Women Abuse, Middlesex Coordinating Committee to End Women Abuse. Namerind, Nokeekway, Western Student Association, Western First Nations Student Centre, Fanshawe College First Nations Student Centre, Infants and High Risk Environment Committee, Domestic Court Advisory Committee pour la ville de London et Middlesex, Children Who Witness Violence Program Advisory,Comité de consultants de la police de London.

Autres collaborations :

Centre for Research to End Violence Against Women Board, Southwest Ontario Aboriginal Health Access Centre Board, Cercle national des Autochtones contre la violence familiale, Southwest Ontario Shelter Association, No More Silence Network, Community Advocates for Ontario Works and Ontario Disability, Coalition des sans-abri de la ville de London, Coalition contre la traite des être humains.

Renseignements sur l’évaluation du programme
Évaluation :

Aucune évaluation n’a été réalisée.

Principales conclusions de l’évaluation :

S/O

Résultats du programme
Indicateurs de succès :

La réussite du programme se mesure par le nombre de personnes qui « se reprennent en main. »

Réalisations :

Compte tenu des problèmes de financement, la survie du programme est en soi une grande réussite.

Enjeux :

Les survivants à des traumatismes bénéficient aujourd’hui de peu de soutien. À la fin des quinze séances du programme. ils ne reçoivent plus d’aide et, trop souvent, se retrouvent dans la rue en raison du stress post traumatique.

Renseignements utiles à la reproduction du programme
Conseils sur la reproduction :

Il est possible de reproduire le programme, mais pour qu’il puisse fonctionner efficacement, les concepteurs de programme potentiels doivent examiner la viabilité de former les membres de la collectivité ainsi que la possibilité d’utiliser les foyers de ces membres de la collectivité pour fonctionner, de sorte que chaque foyer participant puisse être une source de soutien permanent pour les clients.

Ressources :

Le programme aurait besoin d’investissements en capital majeurs et d’une aide financière opérationnelle permanente.