Recueil des recherches sur les victimes d’actes criminels, no 5
Aller de l’avant
Il est difficile de croire que ce numéro est le cinquième depuis le lancement en 2008 du Recueil des recherches sur les victimes d’actes criminels. Comme les précédents, ce numéro reflète la diversité des questions auxquelles sont aux prises les victimes d’actes criminels.
La Semaine nationale de sensibilisation aux victimes d’actes criminels de 2012 a pour thème « Aller de l’avant ». Ce thème reconnaît les progrès que nous, les victimes, les représentants gouvernementaux ainsi que les services d’aide aux victimes, avons réalisés vers des changements importants à l’égard des victimes dans notre pays.
Ce numéro du Recueil des recherches sur les victimes d’actes criminels s’appuie sur les assises des numéros précédents et, certes, permet de faire avancer la recherche sur les victimes d’actes criminels. Dans le premier article écrit par Marie Manikis et le professeur Julian Roberts, de l’Université d’Oxford, on examine des affaires récentes jugées en appel sur les déclarations de la victime, lesquelles font partie du Code criminel depuis plus de 20 ans. Dans le deuxième article, Melissa Northcott examine un domaine en évolution rapide, celui de la criminalité liée à l’identité, et elle présente les conclusions d’une analyse documentaire à ce sujet et d’un examen des services fournis aux victimes de tels actes criminels.
Un autre domaine en pleine évolution est l’utilisation de la technologie en vue de faciliter la perpétration d’actes criminels violents; Susan McDonald écrit sur ce « côté obscur de la technologie » dans un article fondé sur des entrevues avec des fournisseurs de première ligne de services d’aide aux victimes et des spécialistes du domaine de la technologie et de la cybercriminalité. Ensuite, Melissa Northcott souligne les points saillants des recherches menées avec des jeunes de l’Ontario et de la Colombie-Britannique sur la manière dont ils perçoivent leurs propres expériences de victimisation. Finalement, l’article du professeur Frédéric Mégret, de la Faculté de droit de l’Université McGill, traite du rôle de la victime devant la Cour pénale internationale et de la manière dont fonctionne cette instance relativement récente et qui constitue un hybride de common law, de droit civil et de droit coutumier.
Au ministère de la Justice du Canada, notre recherche en matière de politiques sur les victimes d’actes criminels vise à faire avancer nos connaissances et à améliorer notre compréhension en vue d’appuyer la priorité du gouvernement qui est de venir en aide aux victimes d’actes criminels au Canada.
Comme toujours, nous vous encourageons à nous faire part de vos commentaires et suggestions.
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