Section 3 : Prise de décisions concernant l’enfant
Vous et l’autre parent devez établir comment vous prendrez les décisions importantes qui concernent votre enfant. Voici des exemples de décisions importantes :
choix de l’école
besoins éducatifs
favoriser les pratiques culturelles et l’enseignement des langues
participation à des services religieux et/ou culturels traditionnels
traitement médical, besoins alimentaires particuliers et autres besoins en matière de soins de santé
activités parascolaires importantes exigeant un engagement important en argent et en temps
Vous et l’autre parent pouvez convenir de prendre ces décisions conjointement, d’en laisser le soin à un seul parent ou de répartir les décisions à prendre entre vous deux.
Contrairement aux décisions importantes, les décisions liées au quotidien sont habituellement prises par le parent chez qui l’enfant réside à ce moment-là. Il s’agit notamment des décisions concernant les devoirs, l’heure du coucher, les tâches ménagères, etc. Les décisions urgentes sont aussi habituellement prises par le parent chez qui l’enfant réside lorsqu’une urgence survient.
La Loi sur le divorce du Canada comporte certaines règles concernant les arrangements parentaux en cas de divorce des parents . Les provinces et les territoires ont généralement mis en place des règles semblables qui s’appliquent aux parents non mariés et aux parents mariés qui se séparent sans demander le divorce.
Cette section comporte des énoncés sur les responsabilités décisionnelles qui respectent les règles de la Loi sur le divorce applicables aux parents qui divorcent. La Loi sur le divorce ne comporteaucune présomption quant à la façon dont les parents se partagent la prise de décision.
Si vous utilisez le présent outil, mais que vous n’êtes pas en instance de divorce, vous trouverez des renseignements sur les arrangements parentaux dans les lois en matière familiale qui s’appliquent dans votre province ou territoire .
Décisions importantes concernant l’enfant
Selon la Loi sur le divorce , les responsabilités décisionnelles se rapportent à la prise de décisions importantes concernant le bien-être d’un enfant, y compris les décisions concernant la santé, l’éducation, la culture, la religion et les activités parascolaires importantes.
Votre plan parental doit indiquer clairement qui assume les principales responsabilités décisionnelles à l’égard de vos enfants. Il est important que chaque parent et les autres personnes qui sont dans la vie de l’enfant sachent qui est responsable de la prise de décisions importantes.
Nous prendrons conjointement toutes les décisions importantes concernant notre enfant qui portent notamment sur les sujets suivants :
les soins de santé (veuillez également consulter la section concernant les enfants ayant des besoins particuliers pour prendre connaissance d’autres considérations en matière de santé)
les études
la culture, la langue, la religion et la spiritualité
les activités parascolaires importantes
Si nous ne pouvons parvenir à une entente au sujet d’une décision importante, nous ferons appel au processus de règlement des différends énoncé dans le présent document.
Le parent A prendra toutes les décisions importantes concernant notre enfant après avoir consulté le parent B.
Le parent B prendra toutes les décisions importantes concernant notre enfant après avoir consulté le parent A.
Le parent A prendra les décisions importantes concernant la religion ou la spiritualité de notre enfant après avoir consulté le parent B, et le parent B prendra toutes les autres décisions importantes, notamment pour ce qui est de l’éducation, des soins de santé et de la langue, après avoir consulté le parent A.
Ne s’applique pas
Activités parascolaires
Il peut être très bénéfique pour les enfants de participer à des activités parascolaires. Les décisions concernant le type et le nombre d’activités parascolaires auxquelles l’enfant participe dépendent des intérêts de l’enfant, du temps que les parents et l’enfant doivent y consacrer et des ressources financières disponibles.
Les activités parascolaires sont considérées comme « importantes » lorsqu’elles nécessitent un investissement important en temps, en argent, ou les deux. Même si vous avez précisé dans votre plan parental qui sera responsable des décisions concernant les activités parascolaires importantes, il peut être important d’établir des règles sur la façon dont les activités parascolaires courantes et importantes seront planifiées.
En règle générale, un parent doit éviter de prévoir des activités parascolaires qui auront lieu pendant la période de temps prévue que l’autre parent passera avec les enfants sans le consentement de ce dernier. Afin de respecter les horaires et les engagements de chacun, les parents doivent essayer de s’entendre sur les activités auxquelles leurs enfants participeront.
Aucun de nous n’organisera d’activités parascolaires ayant lieu durant la période où l’enfant réside chez l’autre parent ou est confié à ses soins, à moins que ce dernier n’y consente. L’autre parent ne doit pas refuser son consentement sans motif raisonnable.
Vous pourriez vouloir inclure dans votre entente d’autres clauses concernant les activités parascolaires, par exemple :
L’enfant ne participera pas à plus de (insérer le nombre ici) activités scolaires, et pas plus de (insérer le nombre ici) d’autres activités.
Aucune activité parascolaire ne sera planifiée pendant la semaine scolaire.
Aucune activité parascolaire ne sera planifiée pendant la fin de semaine.
La personne qui passe du temps parental avec l’enfant le conduira à ses activités, au besoin.
Ne s’applique pas
Décisions courantes
Lorsqu’un des parents exerce son temps parental, il peut prendre des décisions courantes concernant notre enfant (par exemple, l’heure du coucher, les tâches ménagères, les devoirs, les visites des amis, les films qu’il peut regarder, etc.)
Décisions urgentes concernant un enfant
En cas d’urgence liée à la santé, la décision revient au parent aux soins duquel notre enfant est confié à ce moment-là.
Si un parent prend une décision dans une situation d’urgence liée à la santé, il doit communiquer avec l’autre parent le plus rapidement possible.
Ne s’applique pas
Temps parental
Selon la Loi sur le divorce , le temps parental s’entend de la période pendant laquelle l’enfant est confié aux soins de l’un de ses parents, qu’il soit ou non physiquement avec ce parent (par exemple lorsqu’il est à l’école).
L’entente convenue sur le temps parental dépend de nombreux facteurs, notamment :
l’âge et le stade de développement de vos enfants
la vie des parents et leur emploi du temps
les opinions et les préférences de l’enfant (au sujet, par exemple, des activités et des routines qui sont importantes pour lui)
les relations des enfants avec d’autres membres de la famille, comme les frères et sœurs et les grands‑parents
Il faut aussi tenir compte de certains aspects pratiques lorsque vous établissez l’horaire parental. Ainsi, les horaires de travail, le transport et la distance qui sépare les résidences des deux parents sont autant de facteurs qui influeront probablement sur l’arrangement relatif au temps parental.
Chaque cas est unique et il n’existe aucune présomption ni aucun point de départ voulant que le temps parental soit partagé à parts égales entre les parents.
Votre enfant devrait passer avec chaque parent le plus de temps compatible avec son propre intérêt.
Choisissez parmi les horaires suivants.
On utilise parfois dans des ententes ou des ordonnances des expressions comme passer du temps « raisonnable » ou « généreux » avec les enfants. Cette formulation laisse aux parents la latitude de décider de l’horaire parental de façon souple et continue. Mais si cette formule fonctionne bien dans certains cas, elle peut toutefois être source de différends et de conflits dans d’autres.
Une autre option consiste à établir un horaire détaillé du temps parental. Bien que cette option offre l’avantage d’être plus claire pour tout le monde, si votre situation change et que l’horaire parental convenu ne fonctionne plus, vous devrez modifier votre entente ou votre ordonnance. Réfléchissez à la formule qui conviendra le mieux à vos enfants.
Vous trouverez ci-après plusieurs exemples d’horaires pour les enfants d’âge scolaire, mais il se peut que d’autres arrangements de temps parental conviennent mieux à votre situation.
Dans certains des exemples qui suivent, on précise les heures auxquelles les enfants sont pris et déposés chez l’autre parent. Demandez-vous si vous avez besoin d’un plan aussi détaillé.
Note : La pension alimentaire pour enfants est une question qui doit être abordée une fois que vous aurez décidé de l’horaire de temps parental qui convient le mieux à votre enfant. Cet horaire peut avoir une incidence sur le montant de la pension alimentaire pour enfants. Il faut toutefois se rappeler que le temps que votre enfant passe avec chacun de ses parents devrait correspondre à l’intérêt de l’enfant.
Si vous avez des inquiétudes au sujet de la sécurité
S’il existe des craintes pour la sécurité d’un parent ou d’un enfant, les tribunaux peuvent ordonner que le transfert de l’enfant d’un parent à l’autre ou que le temps parental soient supervisés. Un tribunal peut ordonner la supervision du transfert si l’un des parents n’est pas en sécurité avec l’autre parent ou si l’enfant risque d’être témoin de conflits importants au cours du transfert. S’il existe des inquiétudes au sujet de la sécurité de l’enfant — par exemple lorsqu’un parent a été violent — le temps parental peut être supervisé. Les tribunaux peuvent également ordonner que les retrouvailles entre un parent et un enfant après une longue période de séparation soient supervisées.
Il s’agit également d’options que vous pouvez inclure dans votre plan parental lorsqu’elles sont dans l’intérêt de l’enfant.
Capacité de faire preuve de souplesse en réponse à des événements inattendus
Les urgences personnelles et familiales, comme le décès d’un proche parent, sont toujours possibles. Ces situations exigent de la souplesse. Si l’autre parent vous demande alors de faire preuve de souplesse, pensez à la façon dont vous voudriez qu’il réagisse si vous étiez confronté à une situation ou à une urgence semblable.
N’oubliez pas non plus que, pour répondre aux besoins de vos enfants, vous devrez probablement faire parfois preuve de souplesse concernant l’arrangement de temps parental. Ainsi, vous pourriez avoir besoin de modifier la période de temps prévue chez un parent s’il y a un tournoi sportif à l’extérieur de la ville alors que l’enfant est sous la responsabilité de ce parent, mais que c’est l’autre parent qui est responsable du transport de l’enfant pour se rendre au lieu de l’activité et en revenir.
Exemples :
Voici quelques exemples que vous pouvez adapter pour tenir compte des besoins de votre famille. Lisez tous les exemples qui suivent avant de déterminer ceux qui conviennent le mieux à votre situation familiale.
1. Temps parental principal (résidence) avec un seul parent : une fin de semaine sur deux et une nuit par semaine avec l’autre parent
L’enfant passera du temps avec le parent A, sauf dans les cas suivants : l’enfant passera du temps avec le parent B une fin de semaine sur deux, du vendredi après l’école jusqu’au lundi matin avant l’école. Toutes les semaines, l’enfant passera du temps avec le parent B à partir du mercredi après l’école jusqu’au retour à l’école le jeudi matin. Si un enfant est malade ou incapable de se rendre à l’école le lundi ou le jeudi où le parent B devrait normalement l’emmener à l’école, le parent B sera responsable des soins de l’enfant jusqu’à la fin de cette journée d’école. Le parent B sera responsable de conduire l’enfant à l’école et d’aller le chercher à la fin de l’école les jours voulus.
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
Semaine 1
Parent A
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B
Parent B
Semaine 2
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A
Parent A
Parent A
Semaine 3
Parent A
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B
Parent B
Semaine 4
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A
Parent A
Parent A
2. Temps parental principal (résidence) avec un parent : une fin de semaine sur deux et une soirée par semaine (pas de nuitée) avec l’autre parent
L’enfant passera du temps avec le parent A, sauf dans les cas suivants : l’enfant passera du temps avec le parent B à partir du mercredi après l’école jusqu’à [insérer l’heure] ce jour-là, et une fin de semaine sur deux à partir du vendredi après l’école jusqu’au samedi à [insérer l’heure]. Le parent B ira également chercher l’enfant à l’école le mercredi et le déposera au domicile du parent A à [insérer l’heure]. Le parent B sera responsable d’aller chercher et de conduire l’enfant à l’école les jours voulus. Si l’enfant est malade ou incapable d’aller à l’école le lundi où le parent B devrait normalement l’emmener à l’école, le parent B sera responsable des soins de l’enfant jusqu’à la fin de cette journée d’école.
Le parent B ira chercher l’enfant à l’école le vendredi.
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
Semaine 1
Parent A
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi jusqu’à (insérer l’heure)
Parent A
Parent A
Parent A
Parent A
Semaine 2
Parent A
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi jusqu’à (insérer l’heure)
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B
Parent B
Matin
Parent A
Après-midi et nuit
Semaine 3
Parent A
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi jusqu’à (insérer l’heure)
Parent A
Parent A
Parent A
Parent A
Semaine 4
Parent A
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi jusqu’à (insérer l’heure)
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B
Parent B
Matin
Parent A
Après-midi et nuit
3. Temps parental principal (résidence) avec l’un des parents, avec temps parental supervisé avec l’autre parent pendant une période déterminée
Le parent A passera du temps avec l’enfant, à l’exception du temps parental supervisé avec le parent B. Ce dernier passera du temps avec l’enfant à partir de [insérer l’heure], un samedi sur deux, au domicile des parents de B. L’un des parents de B ou [la personne désignée]* sera responsable de la supervision du temps que B passe avec l’enfant et ira chercher l’enfant et le ramènera au parent A ou à [la personne désignée] au début et à la fin du temps parental supervisé.
Veuillez noter qu’il s’agit d’un exemple d’horaire parental supervisé. Il existe peut être dans votre collectivité des services de supervision du temps parental. Consultez le répertoire des Services de justice familiale pour connaître les services gouvernementaux qui sont offerts dans votre collectivité.
4. Temps égal : une semaine sur deux
Le parent A et le parent B passeront une semaine sur deux avec l’enfant. Lorsque l’enfant réside chez le parent A durant une semaine donnée, le parent A ou [la personne désignée] prend l’enfant le vendredi après l’école et l’y dépose le vendredi matin suivant. Le parent B ou [la personne désignée] fait de même la semaine suivante.
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
Semaine 1
Parent A
Parent A
Parent A
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et soirée
Parent B
Parent B
Semaine 2
Parent B
Parent B
Parent B
Parent B
Parent B matin
Parent A après-midi et soirée
Parent A
Parent A
Semaine 3
Parent A
Parent A
Parent A
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et soirée
Parent B
Parent B
Semaine 4
Parent B
Parent B
Parent B
Parent B
Parent B matin
Parent A après-midi et soirée
Parent A
Parent A
5. Temps égal : rotation de semaine divisée (2-2-5-5)
Cet horaire parental prévoit une rotation, c’est-à-dire que les enfants résident deux jours consécutifs chez chacun des parents, puis cinq jours consécutifs chez chacun des parents. L’enfant passera du temps avec :
le parent A du lundi après l’école jusqu’au mercredi matin avant l’école
le parent B du mercredi après l’école jusqu’au vendredi avant l’école
le parent A du vendredi après l’école jusqu’au mercredi matin suivant avant l’école
le parent B du mercredi après l’école jusqu’au lundi matin suivant avant l’école
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
Semaine 1
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A
Parent A
Semaine 2
Parent A
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B
Parent B
Parent B
Parent B
Semaine 3
Parent A
Parent A
Parent B
Parent B
Parent A
Parent A
Parent A
Semaine 4
Parent A
Parent A
Parent B
Parent B
Parent B
Parent B
Parent B
6. Temps égal — rotation sur deux semaines divisées (2-2-3-2-2-3)
Cet horaire parental consiste en une rotation sur une période de deux semaines. L’horaire de chaque semaine prévoit deux jours consécutifs avec un parent , puis deux jours consécutifs avec l’autre parent, et enfin trois jours consécutifs avec le premier parent. L’enfant passera du temps avec :
le parent A de [insérer l’heure] le lundi après l’école jusqu’au m ercredi avant l’école
le parent B du m ercredi après l’école jusqu’au vendredi avant l’école
le parent A du vendredi après l’école jusqu’au lundi matin à [insérer l’heure] à partir de la semaine 2
le parent B de [insérer l’heure] après l’école, du lundi de la semaine 2 au mercredi avant l’école
le parent A du mercredi de la semaine 2 après l’école jusqu’au vendredi avant l’école
le parent B du vendredi de la semaine 2 après l’école jusqu’au lundi matin à [insérer l’heure] au début de la semaine 3
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi
Samedi
Dimanche
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B
Parent B
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B
Parent B matin
Parent A après-midi et nuit
Parent A
Parent A matin
Parent B après-midi et nuit
Parent B
Parent B
Transferts de l’enfant
Certains des horaires mentionnés ci-dessus comprennent des détails sur le transport des enfants. Pensez à inclure ces détails dans votre horaire. Certaines formulations sont proposées ci après.
Les dispositions relatives au transport des enfants sont souvent prises en fonction des horaires de travail des parents et d’autres facteurs comme les moyens de transport disponibles. Cependant, le parent à qui est confié l’enfant avant le transfert doit, dans la mesure du possible, remettre l’enfant à l’autre parent. L’enfant a ainsi le sentiment qu’un de ses parents le confie à l’autre parent qui l’accueille chez lui, plutôt que d’avoir l’impression qu’un de ses parents le retire à l’autre. Ce type de transfert permet aussi de s’assurer que l’enfant a de l’aide pour s’habiller et faire ses bagages, ce qui est souvent plus difficile pour l’enfant que d’arriver quelque part.
Lorsque la sécurité est en jeu
Vous trouverez également ci après des clauses applicables lorsqu’il existe des inquiétudes pour la sécurité de l’enfant ou celle de l’un ou des deux parents. Voir « transferts en milieu neutre » et « transferts en milieu sûr ».
Amener l’enfant au domicile de l’autre parent
Le parent dont le temps parental se termine est responsable de déposer l’enfant chez le parent dont le temps parental commence.
Prendre l’enfant au domicile de l’autre parent
Le parent dont le temps parental commence est responsable de récupérer l’enfant chez le parent dont le temps parental se termine.
L’enfant à l’école
Lorsque le temps parental d’un parent commence après l’école, ce parent doit aller chercher l’enfant à l’école. Lorsque le temps parental d’un parent se termine le matin d’une journée d’école, ce parent est responsable de déposer l’enfant à l’école et de veiller à ce qu’il ait tout ce dont il a besoin pour la journée à l’école.
Transferts en milieu neutre
Tous les transferts de l’enfant d’un parent à l’autre auront lieu dans un endroit neutre à une heure et en un lieu précis [insérer l’heure et le lieu].
Transferts en milieu sûr
Les parents feront appel à un professionnel tiers neutre et sûr pour superviser tous les transferts de l’enfant (p. ex. programmes de temps parental et de transferts supervisés).
Ne s’applique pas
Congé scolaire–Fins de semaine prolongées
Lorsque le temps parental de l’un des parents comprend un congé scolaire pour une fin de semaine prolongée, l’enfant est confié à ce parent [A ou B] pendant le jour de semaine de congé, soit le lundi ou le vendredi. S’il faut alors trouver un service de garde pour l’enfant, il incombe au parent qui passe le temps parental avec l’enfant de s’en occuper.
Personnes autorisées à prendre et à déposer les enfants
Il peut arriver parfois que vous ou l’autre parent ne soyez pas en mesure de prendre les enfants ou de les déposer comme prévu. Vous pourriez alors prendre des dispositions pour qu’une autre personne s’en charge. Dans la plupart des cas, cela ne pose pas problème. Il se peut, par contre, que l’un d’entre vous ait des préoccupations à cet égard. Il serait bon d’en discuter et de décider de la manière dont il faut régler la question.
S’il n’est pas possible pour le parent A ou le parent B de prendre les enfants ou de les déposer comme le prévoit l’horaire parental, le parent responsable de prendre ou de déposer les enfants peut autoriser une autre personne, que les enfants connaissent, à le faire.
OU
S’il n’est pas possible pour le parent A ou le parent B de prendre l’enfant ou de le déposer comme le prévoit l’horaire parental, les personnes suivantes peuvent prendre ou déposer l’enfant : [insérer les noms de toutes les personnes désignées].
Ne s’applique pas.
Effets personnels des enfants
Les enfants peuvent avoir des vêtements, des jouets ou des animaux domestiques préférés qu’ils aimeraient avoir avec eux, quel que soit l’endroit où ils vivent. Cela peut s’appliquer même s’il s’agit de cadeaux de l’un des parents. Si cela risque de créer des conflits entre les parents, il peut être important de préciser où les enfants peuvent apporter leurs effets.
Nous convenons que le parent A apportera les effets préférés de notre enfant chez le parent B, et vice versa, lors des transferts de l’enfant.
Nous répondrons au désir de l’enfant d’emporter des effets personnels (vêtements, jouets, animaux de compagnie, équipement sportif et cadeaux, y compris provenant de l’un ou l’autre des parents ou des frères et sœurs) chez le parent A ou le parent B. Nous n’empêcherons pas l’enfant d’emporter ces objets chez l’un ou chez l’autre.
Ne s’applique pas.
Vacances, jours fériés et journées spéciales
Il est important de déterminer comment l’horaire parental habituel changera lors d’un jour férié ou d’une journée spéciale. Il serait peut-être bon de demander aux enfants comment ils veulent célébrer les fêtes ou souligner les journées spéciales.
Vous trouverez plus loin la liste des jours fériés les plus courants. Si vous ou l’autre parent célébrez d’autres fêtes religieuses ou culturelles, ou s’il y a d’autres congés là où vous résidez, il serait bon de les inclure dans votre plan parental.
Pour faciliter le plus possible le transfert de vos enfants d’une résidence à l’autre, vous pourriez établir l’horaire des vacances et des congés en fonction des congés prévus dans l’année, surtout durant l’année scolaire. Il pourrait être raisonnable, par exemple, de prévoir des vacances chez l’un des parents au début ou à la fin des vacances d’été.
Anniversaires de l’enfant
L’enfant passe son anniversaire chez le parent où il réside selon l’horaire parental habituel.
Les années paires, l’enfant passera son anniversaire avec le parent A. Les années impaires, l’enfant passera son anniversaire avec le parent B. Cette période d’anniversaire commencera après l’école les jours d’école et se poursuivra jusqu’à [insérer l’heure]. Si l’anniversaire tombe une fin de semaine ou un jour férié, la période d’anniversaire commencera à [insérer l’heure] et se terminera à [insérer l’heure].
Ne s’applique pas.
Anniversaires des parents, fête des Mères, fête des Pères
L’enfant passera le jour de l’anniversaire du parent A et le jour de l’anniversaire du parent B chez le parent dont c’est l’anniversaire. Cette période d’anniversaire commencera après l’école les jours d’école et se poursuivra jusqu’à [insérer l’heure]. Si l’anniversaire tombe une fin de semaine ou un jour férié, la période d’anniversaire commencera à [insérer l’heure] et se terminera à [insérer l’heure].
L’enfant passera la fête des Mères et la fête des Pères chez le parent dont c’est la fête ce jour là, à partir de [insérer l’heure] le dimanche jusqu’au lundi matin. Ce parent déposera l’enfant à l’école.
Le calendrier parental habituel n’est pas modifié en raison de l’anniversaire d’un parent, de la fête des Mères ou de la fête des Pères.
Ne s’applique pas.
Semaine de relâche scolaire
Les années paires, l’enfant passera sa semaine de relâche avec le parent A. Les années impaires, l’enfant passera sa semaine de relâche avec le parent B. Cette période débute à la fin de la dernière journée d’école avant la semaine de relâche et se termine le matin de la journée du retour à l’école.
L’enfant passe la moitié de la semaine de relâche chez le parent A et l’autre moitié, chez le parent B.
L’enfant passe une semaine de relâche sur trois chez le parent A.
L’enfant passe une semaine de relâche sur trois chez le parent B.
Ne s’applique pas.
Vacances scolaires d’hiver (Noël)
Sélectionnez toutes les clauses que vous souhaitez appliquer.
Les années paires, l’enfant passera ses vacances de Noël avec le parent A. Les années impaires, l’enfant passera ses vacances de Noël avec le parent B. Ces arrangements commenceront à la fin du dernier jour d’école avant les vacances et se terminent le matin de la journée de retour à l’école.
L’enfant passera la moitié des vacances d’hiver avec le parent A et l’autre moitié avec le parent B. Il y aura une alternance des semaines chaque année pour que les enfants passent un Noël sur deux avec chaque parent.
L’enfant passera Noël avec le parent A du [insérer la date et l’heure] au [insérer la date et l’heure], et avec le parent B du [insérer la date et l’heure] au [insérer la date et l’heure].
L’enfant passera les vacances d’hiver avec le parent A et le parent B selon l’horaire parental habituel.
Ne s’applique pas.
Hanoukka, Pessah, Aïd, Diwali ou autres dates spéciales de célébration culturelle ou religieuse
L’enfant passera la moitié des congés scolaires liés à [insérer la célébration] avec le parent A, et l’autre moitié avec le parent B. Les congés scolaires liés à [insérer la célébration] commenceront à la fin du dernier jour d’école avant le début du congé et se termineront le matin de la journée du de retour à l’école. Il y aura une alternance des semaines chaque année de sorte que chaque parent puisse passer [insérer la célébration] avec l’enfant une année sur deux.
L’enfant passera [insérer le nom de la célébration] avec le parent A et le parent B en alternance chaque année.
L’enfant passera [insérer le nom de la célébration] avec le parent A du [insérer la date et l’heure] au [insérer la date et l’heure], et avec le parent B du [insérer la date et l’heure] au [insérer la date et l’heure].
L’enfant passera [insérer le nom de la célébration] avec le parent A et le parent B selon l’horaire parental habituel.
Ne s’applique pas.
Pâques
L’enfant passera la fin de semaine de Pâques selon les modalités suivantes : chez le parent A à partir du jeudi après l’école jusqu’à [insérer l’heure] le samedi, et chez le parent B à partir de [insérer l’heure] le samedi jusqu’au retour à l’école, le mardi matin.
L’enfant passera la fin de semaine de Pâques, soit du jeudi après l’école jusqu’au retour à l’école, le mardi matin, chez le parent A les années paires, et chez le parent B les années impaires.
Ne s’applique pas.
Action de grâce
L’enfant passera la fin de semaine de l’Action de grâce selon l’horaire suivant : chez le parent A à partir du vendredi après l’école jusqu’au dimanche à [insérer l’heure], et chez le parent B à partir de [insérer l’heure] le dimanche jusqu’au retour à l’école, le mardi matin.
L’enfant passera la fin de semaine de l’Action de grâce, soit du vendredi après l’école jusqu’au retour à l’école le mardi matin, chez le parent A les années paires et chez le parent B les années impaires.
Ne s’applique pas.
Fête de la Reine
L’enfant passera la fin de semaine de la fête de la Reine selon l’horaire suivant : chez le parent A à partir du vendredi après l’école jusqu’au dimanche à [insérer l’heure], et chez le parent B à partir de [insérer l’heure] le dimanche jusqu’au retour à l’école, le mardi matin.
L’enfant passera la fin de semaine de la fête de la Reine, soit du vendredi après l’école jusqu’au retour à l’école le mardi matin, chez le parent A les années paires, et chez le parent B les années impaires.
Ne s’applique pas.
Autres fins de semaine prolongées non expressément prévues
L’enfant passera les autres fins de semaine prolongées qui pourraient se présenter et qui ne sont pas expressément prévues dans ce plan, comme celles qui correspondent à des jours de congé scolaire supplémentaires, de la manière suivante : si l’enfant est confié au parent A cette fin de semaine là, il n’y aura pas de changement dans le partage du temps parental. S’il est prévu que l’enfant soit confié au parent B pendant cette fin de semaine la, l’enfant sera confié à ce parent pendant le congé scolaire supplémentaire, à partir du jeudi après l’école ou jusqu’au mardi matin, selon le cas. S’il est nécessaire de faire garder l’enfant le vendredi ou le lundi, le parent B est responsable de prendre des arrangements à cet égard.
Les fins de semaine prolongées qui pourraient se présenter et qui ne sont pas expressément prévues dans ce plan parental n’occasionneront pas de changement dans le calendrier parental. Si l’enfant est confié au parent A cette fin de semaine-là, il restera avec ce parent. S’il est prévu que l’enfant soit confié au parent B cette fin de semaine-là, mais qu’il n’y a pas d’école le vendredi, ce parent ira chercher l’enfant au domicile du parent A le vendredi après-midi à (insérer l’heure). S’il n’y a pas d’école le lundi, le parent B déposera l’enfant au domicile du parent A le lundi matin à (insérer l’heure).
Ne s’applique pas.
Vacances d’été
L’enfant passera deux semaines des vacances d’été avec le parent A, et toutes les autres semaines avec le parent B. Le parent A informera le parent B avant le [insérer la date] des semaines de vacances qu’il prendra avec l’enfant.
L’enfant passera au moins trois semaines des vacances d’été chez le parent A, jusqu’à concurrence de la moitié des vacances d’été. Le parent A informera le parent B au plus tard le [insérer la date] du nombre de semaines de vacances qu’il propose de prendre avec l’enfant. Les années paires, le parent A aura priorité pour choisir ses semaines de vacances avec l’enfant. Les années impaires, le parent B aura priorité pour choisir les siennes.
L’enfant passera le mois de juillet de chaque année chez le parent A et le mois d’août de chaque année chez le parent B.
Ne s’applique pas.
Halloween
L’enfant passera l’Halloween chez le parent A les années impaires, et chez le parent B les années paires. L’Halloween commencera après l’école et se terminera à [insérer l’heure] cette journée-là. Si l’Halloween tombe une fin de semaine, elle commencera à [insérer l’heure] et se terminera à [insérer l’heure].
L’horaire parental habituel ne sera pas modifié pour l’Halloween.
Ne s’applique pas.
Temps virtuel (téléphone, textos, appels vidéo et autres types de communication)
Dans les cas où ces communications risquent d’entraîner un conflit, il convient d’établir des règles de base applicables aux communications téléphoniques ou virtuelles avec un des parents lorsque l’enfant est avec l’autre parent. Quand les règles ne sont pas claires, cela peut entraîner des malentendus, et un parent peut croire que l’autre parent « empiète » sur son temps. Vous trouverez ci après diverses manières de procéder.
Vous devez déterminer si les communications téléphoniques ou par message texte ou d’autres types de communication virtuelle répondent aux besoins de votre enfant et la durée de ces communications. Ainsi, certains enfants qui se sentent bien quand ils sont chez un parent peuvent être contrariés lorsqu’ils entendent la voix de l’autre parent au téléphone. Pour d’autres enfants, cela ne pose pas problème. Réfléchissez à ce qui conviendra le mieux à votre enfant.
Vous pouvez parler à votre enfant de la manière dont il souhaite communiquer avec vous. Préfère-t-il vous parler par téléphone, par message texte, par courriel ou par appels vidéo (Skype, FaceTime) ou par d’autres formes de communication virtuelle? En cas de conflit entre vous et l’autre parent, vous pouvez envisager de proposer un moyen de communication que l’enfant peut utiliser par lui-même.
N’oublions pas que le mode de communication que votre enfant peut utiliser dépend de nombreux facteurs, dont son stade de développement. Ainsi, les jeunes enfants peuvent avoir de la difficulté à tenir une conversation téléphonique ou s’ennuyer et s’agiter si l’appel est trop long. Une entente quant au type, à la fréquence et à la durée des communications virtuelles qu’il convient que l’enfant ait avec chaque parent peut permettre d’éviter des tensions et des perturbations inutiles pour les parents et les enfants.
Dans le cadre de l’horaire parental habituel, l’enfant peut communiquer avec chacun de ses parents chaque fois qu’il le souhaite. Il peut utiliser le moyen de communication qu’il préfère, que ce soit le téléphone, Facetime, Skype ou des textos.
Dans le cadre de l’horaire parental habituel, l’enfant peut communiquer avec ses frères et sœurs ou ses demi-frères et demi-sœurs par alliance quand il le souhaite.
Dans le cadre de l’horaire parental habituel, le parent A peut appeler l’enfant entre [insérer l’heure] et [insérer l’heure] quand il chez le parent B, et le parent B peut appeler l’enfant entre [insérer l’heure] et [insérer l’heure] quand il est chez le parent A.
Ne s’applique pas.
Garde d’enfants
Il arrive que le parent qui a prévu passer du temps avec l’enfant soit dans l’impossibilité d’être physiquement présent avec lui, par exemple s’il doit faire des heures supplémentaires ou en cas d’imprévu. Certains parents conviennent que dans de tels cas, l’autre parent a un droit de « premier refus », ce qui signifie qu’il doit être contacté en premier avant que d’autres dispositions soient prises pour faire garder l’enfant.
Dans d’autres cas, ce genre de dispositions peut créer des conflits entre les parents. Ils peuvent juger que c’est préférable que le parent dont le temps est prévu à l’horaire s’organise pour faire garder l’enfant. Vous devriez déterminer si souhaitez inclure cette option dans votre plan parental.
Lorsqu’il faut faire garder l’enfant, nous convenons d’appeler l’autre parent chaque fois que c’est possible pour lui donner la possibilité de décider s’il peut garder l’enfant pendant ce temps.
Nous convenons que, s’il doit faire garder l’enfant pendant une période de plus de quatre heures, le parent chez qui réside l’enfant en avise l’autre parent et lui offre la possibilité de passer du temps avec l’enfant pour la période pendant laquelle il doit être gardé.
Ne s’applique pas.
Temps passé en compagnie d’autres personnes
Les enfants ont souvent des relations importantes avec d’autres adultes qui sont présents dans leur vie, comme les grands parents ou d’autres membres de la famille élargie. Le plus souvent, les enfants passent du temps avec eux pendant qu’ils sont avec leurs parents. Toutefois, il arrive que les parents choisissent d’inscrire une clause dans le plan parental qui énonce expressément que l’enfant passera du temps avec une autre personne en particulier. C’est le cas, par exemple, lorsqu’une personne s’est beaucoup occupée de l’enfant et qu’il est important que cette relation soit maintenue grâce à des visites régulières. Lorsque vous envisagez d’inclure ce genre de disposition dans l’entente, il est important de tenir compte de l’horaire global de l’enfant et de sa participation à d’autres activités. N’oubliez pas que si vous incluez une telle clause dans votre entente, elle deviendra un engagement à long terme.
L’enfant passera le [insérer le jour habituel, p. ex. le dernier dimanche de chaque mois] de [insérer l’heure] à [insérer l’heure] avec [insérer le nom de la personne]. [Insérer le nom de la personne] sera responsable de prendre l’enfant chez le parent [indiquer le parent A ou B, selon l’horaire parental] et de le ramener chez le parent [indiquer le parent A ou B selon l’horaire parental].
Exemple : l’enfant passera le [dernier dimanche de chaque mois], de [10 h] à [13 h], avec [grand mère A]. Cette personne sera responsable d’aller chercher l’enfant chez [parent A] et de le déposer chez [parent B].
Ne s’applique pas.
Section 7 : Voyages
Vous pourriez devoir inclure de nombreuses décisions liées aux voyages dans votre plan pour éviter tout conflit éventuel. Elles peuvent dépendre de nombreux facteurs, notamment de votre style de vie et des activités de votre enfant qui comportent des déplacements, comme les tournois, les récitals, les compétitions, etc. Vous aurez peut‑être à prendre des décisions liées à un voyage à l’extérieur du pays, dans une autre province ou avec d’autres membres de la famille. Vous trouverez ci‑après certaines des décisions importantes que vous devrez prendre.
Avis
Quand un parent envisage de voyager avec les enfants, surtout s’il s’agit d’une longue période ou d’un endroit éloigné, il est important qu’il en avise l’autre parent afin que celui‑ci sache :
où se trouvent les enfants
comment communiquer avec eux pendant leur absence
quand ils reviendront
Le gouvernement du Canada recommande fortement que les enfants mineurs (moins de 18 ou 19 ans, selon la province ou le territoire de résidence) qui voyagent à l’étranger aient en leur possession une lettre de consentement attestant qu’ils ont une permission de voyager qui a été accordée par toute personne légalement habilitée à prendre des décisions importantes en leur nom, si cette personne ne les accompagne pas pendant le voyage. Même si une lettre de consentement ne garantit pas que vous pourrez voyager avec vos enfants sans problème, elle peut être utile dans certains pays ou dans certaines situations.
Vous pourriez ajouter dans votre plan parental une disposition portant sur les lettres de consentement. Vous pouvez également utiliser les lettres de consentement recommandées pour les enfants voyageant à l’étranger .
Si vous craignez que l’autre parent puisse faire sortir votre enfant du Canada ou le retenir à l’extérieur du Canada sans votre consentement, la signature d’une lettre de consentement pourrait ne pas suffire. Dans ce cas, vous devrez consulter un conseiller juridique avant de signer une lettre de consentement. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez la section ci‑après intitulée Restrictions concernant les voyages .
Si le parent A ou le parent B prévoit prendre des vacances avec l’enfant, ce parent doit fournir à l’autre parent, au moins [insérer le nombre] jours avant le voyage planifié, les renseignements sur le vol, l’itinéraire du voyage, le numéro du passeport délivré au nom de l’enfant ainsi que les coordonnées de l’enfant pendant le voyage.
Si le parent A ou le parent B prévoit voyager à l’étranger avec l’enfant, ce parent doit rédiger une lettre de consentement que devra signer l’autre parent et qui atteste que ce dernier autorise l’enfant à voyager. L’autre parent ne doit pas refuser de signer la lettre de consentement sans motif raisonnable.
Ne s’applique pas.
Passeports
Tous les enfants canadiens qui voyagent à l’étranger doivent avoir leur propre passeport. À partir de l’âge de 16 ans, les enfants peuvent demander un passeport adulte en leur propre nom. Pour les enfants de moins de 16 ans, les demandes de passeport sont présentées par le parent qui a légalement le droit de présenter une demande au nom de l’enfant, et cette demande doit être accompagnée de tous les documents nécessaires.
Seul un parent ayant une responsabilité décisionnelle peut présenter une demande de passeport au nom de l’enfant. La demande doit être accompagnée de tous les documents juridiques relatifs au rôle parental. Les agents des passeports examineront ces documents pour s’assurer que le parent qui présente la demande a légalement le droit de présenter une demande au nom de l’enfant et qu’aucune restriction ne limite les voyages de l’enfant à l’étranger.
Si l’un des parents ou l’enfant détient un passeport étranger, vous devriez régler d’autres questions dans votre plan parental ou dans votre entente. Ainsi, vous pouvez inclure un énoncé exigeant l’utilisation d’un passeport canadien pour voyager à l’étranger avec l’enfant.
Le parent A et le parent B ont une responsabilité décisionnelle conjointe à l’égard de [insérer le nom de l’enfant] et l’un ou l’autre parent peut présenter une demande de passeport au nom de [insérer le nom de l’enfant]. L’autre parent signera la demande de passeport pour [insérer le nom de l’enfant].
Le parent A a la responsabilité décisionnelle à l’égard de [insérer le nom de l’enfant] et peut demander un passeport au nom de [insérer le nom de l’enfant]. Le parent B signera la demande de passeport pour [insérer le nom de l’enfant].
Le parent B a la responsabilité décisionnelle à l’égard de [insérer le nom de l’enfant] et peut demander un passeport au nom de [insérer le nom de l’enfant]. Le parent A signera la demande de passeport pour [insérer le nom de l’enfant].
Ne s’applique pas
*Veuillez noter que, lorsqu’une demande de passeport pour enfant est reçue sans la signature des deux parents, les fonctionnaires d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada peuvent essayer de communiquer avec l’autre parent, à moins que les documents juridiques fournis avec la demande indiquent que l’autre parent est interdit de tout contact.
Restrictions concernant les voyages
Votre plan parental peut être un outil utile pour vous permettre de conclure une entente sur les restrictions de déplacement de votre enfant, et il peut être adapté en fonction de besoins précis. Il peut s’agir de limiter les voyages internationaux ou nationaux d’un enfant, ou les deux. Le plan peut énoncer les conditions dans lesquelles l’enfant peut voyager avec un parent dans une autre province, un autre territoire ou un autre pays.
Parfois, un parent peut être inquiet de laisser l’enfant quitter la province ou le pays. C’est le cas, par exemple, lorsqu’un parent craint que l’autre parent n’essaie d’emmener l’enfant vivre dans un autre pays. Si vous craignez que l’autre parent puisse essayer d’emmener votre enfant dans un autre pays sans votre consentement, il est très important de vous adresser à un conseiller juridique pour vous assurer que votre plan parental protège votre enfant.
Conséquences pour l’obtention d’un passeport pour enfant : vous devez noter que le fait d’imposer une restriction sur les voyages de vos enfants peut avoir des répercussions sur les demandes de passeport. Ainsi, si votre plan parental prévoit que les enfants ne peuvent pas quitter une province ou un territoire donné (option 1 ci ‑après), les fonctionnaires de Passeport Canada ne délivrer ont pas de passeport. Dans ce cas, vous devrez obtenir une ordonnance d’un tribunal autorisant l’enfant à voyager.
Si vous et l’autre parent décidez que l’enfant ne peut sortir du pays (ou d’une ville, d’une province ou d’un territoire) sans le consentement des deux parents (option 2 ci ‑après), vous devez tous les deux signer la demande de passeport. Autrement, les fonctionnaires de Passeport Canada ne délivreront pas de passeport.
[insérer le nom de l’enfant] ne peut quitter la province ou le territoire de [insérer la province ou le territoire] ou le Canada.
[insérer le nom de l’enfant] ne peut être quitter la province ou le territoire de [insérer la province ou le territoire] ou le Canada sans le consentement des deux parents.
Ne s’applique pas.
Section 8 : Déménagements et déménagements importants
Lorsque vous établissez un plan parental, vous devez penser à d’éventuels déménagements. Que ferez‑vous si un parent veut déménager dans un endroit éloigné, seul ou avec les enfants? Même si vous croyez cela est peu probable, il est important de vous demander si vous devez inclure une clause à cet égard dans votre plan parental.
Il n’est pas nécessaire que le plan parental soit conforme à toutes les règles relatives au déménagement énoncées dans la Loi sur le divorce . Par contre, si une partie de votre plan fait l’objet d’une ordonnance du tribunal en vertu de la Loi sur le divorce , certaines règles s’appliquent. Il est important de comprendre ces règles.
Règles relatives au déménagement ou au déménagement important selon la Loi sur le divorce
La Loi sur le divorce prévoit des règles relatives aux avis et la procédure à suivre lorsqu’un parent propose de déménager avec l’enfant ou sans lui. Ces règles ne s’appliquent que si vous avez déjà obtenu une ordonnance de garde ou une ordonnance parentale rendue en vertu de la Loi sur le divorce.
Si vous n’avez pas d’ordonnance rendue en vertu de la Loi sur le divorce , il se peut que des règles s’appliquent à votre situation en vertu des lois provinciales ou territoriales de l’endroit où vous vivez. Par contre, même si les règles relatives aux avis ne s’appliquent pas, il est important d’informer l’autre parent de tout projet de déménagement, car cela peut avoir une incidence sur l’entente parentale concernant votre enfant. Ainsi, l’autre parent peut avoir besoin de savoir où il peut aller chercher et déposer l’enfant. L’enfant peut changer d’école ou de garderie et vous pouvez également vouloir transmettre cette information aux membres de la famille élargie.
Exigences relatives à l’obligation de donner un avis au titre de la Loi sur le divorce
Si vous avez une responsabilité parentale (garde, accès, temps parental ou responsabilité décisionnelle) aux termes d’une ordonnance rendue en vertu de la Loi sur le divorce , vous devez donner un préavis dans les conditions suivantes :
vous prévoyez déménager sans vos enfants
vous prévoyez déménager avec vos enfants
Vous devez aviser du déménagement :
toute autre personne ayant des responsabilités parentales (garde, accès, responsabilité décisionnelle ou temps parental)
toute personne ayant des contacts avec vos enfants aux termes d’une ordonnance de contact
Les règles relatives aux avis sont différentes selon que le déménagement est un simple changement du lieu de résidence ou un déménagement important.
Le changement du lieu de résidence est un déménagement qui ne devrait pas avoir de répercussions importantes sur les relations de l’enfant. Dans la plupart des cas, il s’agira d’un déménagement dans la même ville ou le même village.
Le déménagement important est un déménagement qui aura une incidence importante sur les rapports de l’enfant avec ses parents et d’autres personnes importantes dans sa vie. Un déménagement sera généralement considéré comme un déménagement important s’il a des répercussions importantes sur la capacité d’un parent à respecter l’horaire parental.
Pour obtenir plus de renseignements sur les règles relatives aux changements de résidence et au déménagement important énoncées dans la Loi sur le divorce ainsi que les formulaires correspondants, veuillez consulter : (Fiche d’information d’information sur le déménagement important ).
Violence familiale
La violence familiale peut avoir une incidence sur un déménagement prévu. Ainsi, si vous craignez pour votre sécurité ou celle de votre enfant, vous pouvez demander au tribunal de modifier les règles habituelles relatives aux avis. Vous pourriez par exemple demander au tribunal de rendre une ordonnance qui prévoit que vous n’êtes pas tenu de donner à l’autre parent un avis, ou que votre avis ne mentionne que la ville où vous prévoyez déménager sans indiquer votre adresse complète. Il est conseillé de s’adresser à un conseiller juridique pour savoir comment planifier un déménagement en toute sécurité.
Inclure les déménagements et les déménagements importants dans votre plan parental
Si vous prévoyez d’éventuels déménagements ou déménagements importants dans votre plan parental, vous pouvez vous servir des règles relatives aux déménagements énoncées dans la Loi sur le divorce comme point de départ. Tenez compte de ce qui serait le plus pratique dans votre cas et qui conviendrait le mieux à vos enfants.
Voici les éléments à prendre en compte dans votre plan.
Quel préavis un parent doit-il donner à l’autre parent? Pour les déménagements qui seraient considérés comme un déménagement important, le délai devrait‑il être de 60 jours, comme l’exige la Loi sur le divorce, ou devrait‑il être plus long?
Quelqu’un d’autre que les parents doit-il être officiellement informé du déménagement? La Loi sur le divorce exige que vous donniez un avis de déménagement à toute personne ayant des responsabilités parentales ou qui en a fait la demande et à toute personne qui a une ordonnance de contact.
Outre les renseignements exigés par la Loi sur le divorce (nouvelle adresse, nouvelles coordonnées, date du déménagement et nouvelle entente parentale proposée dans le cas des réinstallations), y a-t-il d’autres renseignements qui devraient être inclus dans le plan?
Les clauses ci-après sont fondées sur les exigences relatives aux avis énoncées dans la Loi sur le divorce .
Si l’un des parents propose de changer son lieu de résidence ou celui de l’enfant sans que le déménagement ait de répercussions importantes sur la relation de l’enfant avec l’autre parent, il fournira à celui ci la nouvelle adresse, le numéro de téléphone et la date du déménagement.
Aucun des parents ne peut changer son lieu de résidence ou celui de l’enfant d’une manière qui aurait des répercussions importantes sur les rapports de l’enfant avec l’autre parent (« déménagement important »), par exemple en déménageant à plus de [insérer la distance en kilomètres] de son emplacement actuel dans la ville de [insérer la ville], à moins : 1) qu’il avise l’autre parent 60 jours avant la date prévue du déménagement proposé et 2) que les parents parviennent à une entente sur le déménagement important ou qu’un tribunal l’autorise. L’avis doit comprendre l’emplacement du nouveau lieu de résidence proposé, la date du déménagement proposé, les nouvelles coordonnées et une proposition de nouvelle entente sur le temps parental. Il faut alors utiliser le formulaire suivant (lien vers le formulaire d’avis de déménagement important).
Si le parent A ou le parent B n’est pas d’accord avec le déménagement important proposé de l’enfant, il peut s’y opposer officiellement par l’envoi du formulaire suivant : (insérer un lien hypertexte vers le formulaire d’opposition à un déménagement important) à l’autre parent ou en présentant une demande au tribunal pour s’opposer au déménagement dans les 30 jours suivant la réception de l’avis de déménagement important.
Si le parent A ou B s’oppose officiellement au déménagement important de l’enfant, celui-ci ne peut avoir lieu avant que les parents ne parviennent à un accord sur le déménagement important ou qu’un tribunal ne l’autorise.
Le parent A et le parent B conviennent d’avoir recours à la procédure de règlement des différends familiaux décrite au paragraphe X du présent document pour tenter de résoudre tous les problèmes soulevés par le déménagement proposé. C’est le cas même si une opposition officielle a été faite au moyen du formulaire ou d’une demande au tribunal. Le parent A et le parent B feront de l’intérêt de l’enfant leur priorité.
Ne s’applique pas.
Coûts supplémentaires en raison de la distance
Quand un parent déménage avec les enfants, l’autre parent doit parfois débourser des montants considérables pour passer du temps avec eux, pour le transport ou une chambre d’hôtel, par exemple. Si votre plan parental prévoit le déménagement important de l’un des parents avec l’enfant, il pourrait être utile d’aborder la question de ces coûts dans votre plan parental afin de vous permettre à tous les deux de passer du temps avec l’enfant. En voici quelques exemples :
Le parent A remboursera au parent B [insérer le nombre] % de tous les coûts de transport (pour le parent B ou l’enfant) liés au temps passé par le parent B avec l’enfant. Le parent B remettra au parent A les reçus de tous les transports effectués, et le parent A remboursera le parent B dans les [insérer nombre] jours suivant la réception des reçus.
Ne s’applique pas.