Des mots qui blessent

Un langage agressif et méchant peut te faire du mal. Les mots peuvent faire mal.
Dire des choses méchantes est une façon d’intimider les gens, de faire peur à quelqu’un ou de le dévaloriser. C’est aussi de l’intimidation de crier ou de menacer de faire du mal à quelqu’un, de briser quelque chose qui lui appartient ou de s’en prendre à ses animaux. Ce sont des façons de maltraiter quelqu’un – ça s’appelle de la violence psychologique.
La violence psychologique peut aussi prendre la forme de certaines actions comme :
- empêcher sans raison valable quelqu’un de voir ou de parler à ses amis ou à sa famille
- obliger quelqu’un à rester à la maison tout le temps (ce n’est pas la même chose que d’empêcher quelqu’un de sortir pendant quelques jours)
- ignorer une personne ou de faire comme si elle n’était pas là pendant des jours
- briser quelque chose qui lui appartient ou de s’en prendre à ses animaux.
Employer la violence psychologique, c’est être méchant avec quelqu’un sans le frapper. Les mots et la façon dont une personne les dit peuvent te rendre triste, te faire fâcher, te gêner, t’inquiéter, te faire peur, te faire sentir sans défense, seul. La violence psychologique n’est pas quelque chose qui n’arrive qu’une fois. Ça peut se produire encore et encore. Ça continue même après que tu aies dit à la personne violente que les mots qu’elle te dit te font du mal et que tu lui aies demandé d’arrêter.
La violence psychologique commise par un membre d’une famille, c’est de la violence familiale. Certaines formes de violence psychologique sont considérées comme des crimes au Canada, par exemple menacer de blesser ou de tuer quelqu’un et harceler une personne (c’est-à-dire la suivre, l’appeler, lui envoyer des courriels ou des cadeaux dont elle ne veut pas ou l’espionner d’une manière qui lui fait peur).
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