Un examen qualitatif des problèmes d’ordre juridique graves touchant les personnes handicapées dans le centre du Canada
Méthodologie et Diffusion
DAWN Canada a utilisé les thèmes et les questions de recherche primordiales élaborés par le promoteur, Justice Canada, pour entreprendre une recherche qualitative sur cet enjeu. L’objectif était de consulter de 25 à 30 participants pour étayer la recherche. DAWN a adapté les questions et les exemples en langage clair et a transmis préalablement le matériel (y compris les questions et les exemples) aux participants afin qu’ils aient amplement de temps pour l’examiner, poser des questions et en comprendre le contenu et l’intention.
Au total, cette étude a permis de consulter 21 participants et 11 parties visées, dont beaucoup se sont identifiés comme ayant une incapacité et connaissant des problèmes juridiques, pour un total de 32 participants. Ce rapport établit au besoin des liens avec des recherches et des documents qui appuient ou confirment certains aspects des conclusions.
Les participants pouvaient fournir des données démographiques ou ne pas en fournir s’ils le préféraient. Voici les résultats chez ceux qui ont fourni des données démographiques :
- Le nombre de participants s’identifiant comme ayant un handicap physique a été presque le même que le nombre de ceux s’identifiant comme ayant un handicap mental.
- Les participants étaient âgés de 16 à 70 ans.
- Un peu plus de femmes que d’hommes ont participé à l’étude.
- Un quart (27 %) s’est identifié dans le sondage en ligne comme une personne racisée.
- Un quart (27 %) des répondants au sondage en ligne en anglais, mené à la fois en Ontario et au Québec, se sont identifiés comme faisant partie de la communauté LGBTQIP2SA, tout comme la moitié des répondants au sondage en français, mené uniquement au Québec.
Bien que l’étude n’ait pas permis une parfaite représentation intersectionnelle des personnes handicapées, elle a permis de saisir l’importance d’accorder de l’attention à l’intersectionnalité pour comprendre les problèmes en cause et la manière dont ces problèmes peuvent se répercuter différemment sur différentes personnes handicapées.
De plus, en ce qui concerne l’outil de sélection de l’enquête en ligne, la majorité des répondants des deux provinces ont indiqué que leur compréhension des questions juridiques était au moins bonne. Plus précisément, 18 % des répondants ont jugé excellente leur connaissance des questions juridiques, 63 % ont jugé bonne leur connaissance et 2 % ont indiqué trouver les questions juridiques déroutantes (les autres ne savaient pas ou n’ont pas répondu).
Cependant, tout au long de la recherche, y compris dans les réponses narratives de l’enquête en ligne, les participants ont massivement indiqué que le processus juridique était frustrant, déroutant et éprouvant. Bien que les participants puissent croire que leurs connaissances juridiques sont bonnes, l’expérience du processus juridique semble encore accablante pour la majorité des répondants. Nous nous pencherons sur cette contradiction plus loin dans ce rapport et présenterons les perspectives des participants.
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