Défis

Trouver et maintenir en poste le personnel approprié

De nombreux programmes parlent de la difficulté d’embaucher du personnel approprié, en particulier pour les programmes visant à offrir des programmes adaptés à la culture à des groupes cibles précis, comme les jeunes Autochtones, les membres de minorités visibles et les immigrants de groupes culturels particuliers.
Plusieurs programmes ont de la difficulté à maintenir le personnel en poste, et un taux de roulement élevé crée des lacunes dans les niveaux de service.
Le roulement élevé du personnel mine la confiance, car les jeunes sont frustrés de voir partir des employés avec qui ils ont établi des liens étroits.

Plusieurs programmes décrivent les difficultés qu’ils rencontrent avec les partenaires qui aiguillent des clients. Dans certains cas, les contrats sont annulés ou les organismes partenaires connaissent des réorganisations. Plusieurs groupes ont reçu moins de clients que prévu ou moins de clients répondant au profil attendu pour leur programme particulier.
Dans certains cas, les fournisseurs de services sont préparés pour des clients qui ont des besoins particuliers (usage de substances ou dépendance, appartenance à un gang, par exemple), mais ils reçoivent des clients ayant des besoins différents (traumatismes, santé mentale, risque plus faible ou plus élevé que prévu), que les programmes ne peuvent combler.
Quelques programmes font face à la résistance des familles de jeunes ou des organismes d’aiguillage, qui craignent d’exposer des clients à faible risque à des jeunes à risque plus élevé.

Les préoccupations relatives à l'instabilité du financement sont courantes.
Le manque de financement influe sur la possibilité pour les programmes d’avoir accès à des salles de réunion convenables ou à une technologie adéquate pour la prestation de services.
De nombreux fournisseurs de services sont frustrés par le fait que les bailleurs de fonds dictent souvent les modalités des projets, et que le financement est souvent limité aux projets à court terme et ne favorise pas la stabilité à long terme des projets ou programmes.

Plusieurs programmes ont de la difficulté à maintenir le contact avec les participants, surtout ceux qui ont des problèmes de toxicomanie et de santé mentale, car bon nombre d’entre eux vivent une vie plutôt instable et sont difficiles à suivre.
Les exigences en matière de protection des renseignements personnels limitent la capacité des chercheurs de mesurer la récidive une fois qu’un jeune passe dans le giron du SJP pour adultes.