La conduite automobile sous l’influence de drogues : recueil d’études de recherche

Sources annotées (suite)

Pays-Bas

44. Movig, K. L. L., M. P. M. Mathijssen, P. H. A. Nagel, T. van Egmond, J. J. de Gier, H. G. M. Leufkens et A. C. G. Egberts.

«Psychoactive substance use and the risk of motor vehicle accidents» , dans Accident Analysis and Prevention, no 36 (2004), p. 631-636.

Aperçu

Étude cas-témoins de conducteurs blessés

Population(s) et fraction contrôlée

110 conducteurs d’automobiles ou de camionnettes dont les blessures ont nécessité l’hospitalisation

Les témoins ont été stoppés au hasard sur des voies publiques

Pays-Bas
Délai prescrit : de mai 2000 à août 2001

Drogues examinées (valeurs repères pour détection)
Méthode de dépistage et moyen utilisés

Échantillons de sang et/ou d’urine

Autres variables dépendantes

Circonstances de l’accident, gravité des blessures, âge, sexe, taux d’alcoolémie, consommation concomitante d’alcool et de drogue, exposition à la drogue, saison, moment de la journée

Constatations (y compris méthodes statistiques)

40 % des sujets (contre 14 % chez les témoins) ont été dépistés positifs à au moins une drogue ou à plusieurs et/ou à l’alcool

RC pour les accidents de la route et la consommation de benzodiazépines : 5,1, alcool (taux d’alcoolémie >0.5 g/l) 5,5 (16 pour un taux d’alcoolémie de >0,8 g/l)

Multiplication par deux pour les amphétamines, la cocaïne et les opiacés, mais n.s.

RC de 6,1 pour la consommation concomitante de deux drogues ou plus, par rapport à aucune consommation de drogue

Observations

Une répartition différente dans les deux groupes des prélèvements de sang par rapport aux prélèvements d’urine peut avoir faussé les données