La conduite automobile sous l’influence de drogues : recueil d’études de recherche

Sources annotées (suite)

Écosse

52. Ingram, D., B. Lancaster et S. Hope

Recreational Drugs and Driving: Prevalence Survey, Edinburgh, The Scottish Executive Central Research Unit, 2000.

Aperçu

Enquête sur la conduite sous l’influence de drogues parmi de jeunes adultes écossais

Type d’étude, population(s) et fraction contrôlée

Enquête par téléphone

N=1 008 conducteurs écossais âgés de 17 à 39 ans

Drogues examinées (valeurs repères pour détection)
Méthode de dépistage et moyen utilisés
Autres variables dépendantes

Comportements à haut risque – p.ex., excès de vitesse, consommation de drogue

Constatations (y compris méthodes statistiques)

20 % ont déclaré avoir conduit avec un taux d’alcoolémie illégal durant leur vie – 5 % au cours des 12 derniers mois

33 % ont déclaré avoir consommé de la drogue durant leur vie – 14 % au cours des 12 derniers mois

9 % ont déclaré avoir conduit sous l’influence de drogues durant leur vie – 5 % au cours des 12 derniers mois

La plupart des répondants pensaient que les drogues n’avaient pas d’effet sur leur aptitude à conduire

Dans la plupart des cas, les conducteurs avaient pris le volant alors qu’ils étaient sous l’influence de drogues pendant la fin de semaine

La plupart des répondants avaient d’autres comportements à risque

53. Neale, J., N. McKeganey, G. Hay et J. Oliver

Recreational Drug Use and Driving: A Qualitative Study, Edinburgh, the Scottish Executive Central Research Unit, 2000.

Aperçu

Étude qualitative de la conduite sous l’influence de drogues en Écosse

Type d’étude, population(s) et fraction contrôlée

Étude de groupes risquant pour diverses raisons de conduire sous l’influence de drogues

  1. N=61 entrevues semi-structurées menées dans des boîtes de nuit avec des consommateurs de drogues qui avaient un permis de conduire
  2. N=88 personnes fréquentant une boîte de nuit qui ont rempli et renvoyé une autodéclaration portant sur la drogue au volant
  3. N=536 personnes à qui on a remis un questionnaire lors de leur passage sur un pont à péage (536 questionnaires renvoyés sur les 1 850 distribués)
  4. 10 groupes de consultation
Drogues examinées (valeurs repères pour détection)

Cannabis, alcool, autres

Méthode de dépistage et moyen utilisés

Autodéclaration

Autres variables dépendantes

Attitudes, opinions, circonstances entourant la consommation de drogue, conduite automobile

Constatations (y compris méthodes statistiques)

13 % des répondants à qui un questionnaire avait été remis au pont à péage (âg és de 17 à 39 ans) avaient consommé de la drogue au cours des 12 derniers mois

76 % des personnes interrogées dans une boîte de nuit avaient consommé de la drogue au cours des 12 derniers mois

La consommation de drogue est plus fréquente parmi les jeunes de sexe masculin – le cannabis est la drogue la plus couramment consommée

La conduite sous l’influence de drogues est fréquente parmi les personnes interrogées dans une boîte de nuit, pas dans la population générale -- jeunes de sexe masculin

La conduite sous l’influence de drogues est liée à un style de vie particulier

La fréquence de consommation déclinait avec l’âge

Les consommateurs de drogues considéraient qu’il est moins dangereux de conduire sous l’influence du cannabis que d’autres drogues

Les consommateurs de drogues ont généralement déclaré qu’ils étaient conscients des effets de la drogue sur la façon dont ils conduisaient, mais se sentaient capables de faire ce qu’il fallait pour contrer ces effets

La conduite avec des facultés affaiblies par l’alcool était jugée dangereuse

Être passager dans un véhicule conduit par une personne sous l’influence de drogues était chose courante

En général, connaissance lacunaire de la législation sur la conduite sous l’influence de drogues