La conduite automobile sous l’influence de drogues : recueil d’études de recherche
Sources annotées (suite)
États-Unis ( suite )
63. Logan, B. K., et E. W. Schwilke
« Changing patterns of alcohol and drug use in Fatally Injured Drivers in Washington State 1992-2002 », dans J. Oliver, P. Williams et A. Clayton (éd.), Proceedings of the 17th International Conference on Alcohol, Drugs and Traffic Safety (CD), Glasgow, Scottish Executive, 2004.
Aperçu
Étude de conducteurs victimes d’accidents mortels dans l’État de Washington
Type d’étude, population(s) et fraction contrôlée
Conducteurs victimes d’accidents mortels décédés dans les 4 heures suivant l’accident (n=370)
Délai prescrit : du 1er février 2001 au 31 janvier 2002
Drogues examinées
- Cocaïne
- Opiacés
- Benzodiazépines
- Barbituriques
- Cannabinoïdes
- Amphétamines
- PCP
- Propoxyphène
- Méthadone
- Antidépresseurs tricycliques
- Alcool
Méthode de dépistage et moyen utilisés
Échantillons de sang et de sérum
Autres variables dépendantes
Constatations (y compris méthodes statistiques)
- 41 % dépistés positifs à l’alcool
- 39 % à des drogues ayant une action sur le SNC
- 14 % à des dépresseurs du SNC
- 13 % aux cannabinoïdes
- 10 % à des stimulants du SNC
- 3 % à des analgésiques narcotiques (à l’exclusion de la morphine)
- Le taux de positivité à la méthamphétamine est passé de 2 % à 5 % entre 1992 et 2002
64. Maio, R. F., S. K. Guthrie, E. M. Hill, M. Gregor, P. F. Waller et F. C. Blow.
« Benzodiazepine, alcohol and other drug use among injured motor vehicle crash drivers », dans Proceedings of the 44th Annual Conference of the Association for the Advancement of Automotive Medicine, p. 505-507, Des Plaines, IL, Association for the Advancement of Automotive Medicine, 2000.
Aperçu
Étude portant sur la consommation d’alcool et de drogues parmi des victimes d’accidents de la route au Michigan
Type d’étude, population(s) et fraction contrôlée
Victimes d’accidents de la route (au Michigan)
708 échantillons de sérum congelés, prélevés dans le cadre d’une précédente étude, ont été utilisés
Délai prescrit non précisé
Drogues examinées (valeurs repères pour détection)
- Benzodiazépines
- Cocaïne
- Cannabinoïdes
- Opiacés
- Alcool
Méthode de dépistage et moyen utilisés
Haleine pour l’alcool et prélèvements sanguins pour les drogues
Autres variables dépendantes
Sexe, âge, gravité des blessures, gravité de l’accident, type d’accident et responsabilité
Constatations (y compris méthodes statistiques)
- 3 % dépistés positifs aux benzodiazépines
- Pas de différences significatives en ce qui concerne l’âge, le sexe, le type d’accident, la gravité de l’accident ou la responsabilité
- Le port de la ceinture de sécurité était moins fréquent parmi ceux dépistés positifs aux benzodiazépines
- Les blessures de ceux dépistés positifs aux benzodiazépines étaient moins graves
- Par rapport aux cas où les benzodiazépines n’avaient pas été détectées, la responsabilité, parmi ceux dépistés positifs à ces substances était engagée dans 13 % de cas de plus
- Dans près de 60 % des cas, la positivité aux benzodiazépines était associée à une positivité à l’alcool
65. Soderstrom, C. A., T. J. Kearns, J. A. Kufera et P. C. Dischinger
« Alcohol and drug use among a large cohort of injured vehicular occupants and pedestrians treated in a trauma center », dans D.R. Mayhew et C. Dussault (éd.) Actes de la 16e Conférence internationale sur l’alcool, les drogues et la sécurité routière, Québec, Société de l’assurance automobile du Québec, 2002.
Aperçu
Étude portant sur les occupants de véhicules admis dans un centre de traumatologie du Maryland
Type d’étude, population(s) et fraction contrôlée
N=9 947 occupants de véhicules admis dans un centre de traumatologie du Maryland entre 1996 et 2000
(1 547 piétons également étudiés, mais les résultats ne font pas partie de la présente étude)
Test de dépistage de l’alcool : 98 %
Tests de dépistage de drogues sur échantillon d’urine : 47.4 %
61 % de sexe masculin
Drogues examinées (valeurs repères pour détection)
- Cocaïne
- Cannabinoïdes
- Alcool (20 mg/dL)
- Opiacés
Méthode de dépistage et moyen utilisés
Chromatographie gaz-liquide pour l’alcool
Dosage immunoenzymatique de l’urine pour les drogues
Autres variables dépendantes
Sexe, âge
Constatations (y compris méthodes statistiques)
- Alcool 20 %
- Cannabis 15 %
- Opiacés 18
- Cocaïne 9 %
Observations
Le nombre des conducteurs parmi les occupants testés n’est pas indiqué
Les tests d’urine révèlent la consommation, mais pas nécessairement l’affaiblissement des facultés
66. Townsend, T. N., J. Lane, C. S. Dewa et A. Brittingham
Driving After Drug or Alcohol Use: Findings from the 1996 National Household Survey on Drug Abuse, Washington, NHTSA, 1998.
Aperçu
Étude portant sur un échantillon aléatoire de conducteurs interviewés aux États-Unis à propos de la drogue au volant
Population(s) et fraction contrôlée (y compris type d’étude)
- N=11 847
- Entrevues individuelles menées au domicile de personnes ayant déclaré avoir conduit un véhicule au moins une fois au cours des 12 mois précédents
- Les conducteurs étaient âgés de plus de 16 ans et avaient rempli le questionnaire de l’enquête nationale auprès des ménages portant sur la toxicomanie (NHSDA)
- Les questions posées aux conducteurs portaient sur la conduite à la suite de la consommation de drogues ou d’alcool
- Délai prescrit : 1996
Drogues examinées (valeurs repères pour détection)
- Drogues en général
- Marijuana
- Alcool
Méthode de dépistage et moyen utilisés
Entrevue
Autres variables dépendantes
Voir ci-dessous
Constatations (y compris méthodes statistiques)
- 28 % ont déclaré avoir pis le volant deux heures ou moins après avoir consommé des drogues ou de l’alcool (5 % pour les drogues, associées ou non à l’alcool, et 23 % pour l’alcool seul)
- Les répondants qui prenaient le volant après avoir consommé de la drogue avaient tendance à être plus jeunes, de sexe masculin, célibataires et sans emploi, et ils avaient été arrêtés ou étaient en probation
- La marijuana était la drogue illicite citée le plus fréquemment par ceux qui déclaraient prendre le volant après avoir consommé de la drogue
- Ces répondants avaient tendant à être de gros consommateurs ou des gens qui avaient consommé chaque semaine au cours de l’année écoulée. De plus, parmi ces répondants, ceux âgés de plus de 21 ans étaient plus susceptibles de déclarer prendre le volant après avoir consommé à la fois de la marijuana et de l’alcool
- La majorité (84 %) de ceux qui consommaient des sédatifs ou des tranquillisants prenaient le volant après en avoir absorbé à des fins thérapeutiques, alors que parmi ceux qui prenaient des stimulants aux mêmes fins, 43 % prenaient le volant après en avoir absorbé
- Les répondants avaient tendance à conduire sous l’influence de drogues sur des petites voies de circulation, en milieu urbain, la fin de semaine et entre 18 heures et 11 h 59
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