La conduite automobile sous l’influence de drogues : recueil d’études de recherche
Sources annotées (suite)
États-Unis
61. Jones, R. K., D. Shinar et J. M. Walsh
State of Knowledge of Drug-Impaired Driving, DOT HS 809 642, Washington, DC, U.S. Department of Transportation, National Highway Traffic Safety Administration, 2003.
Aperçu
Cet ouvrage est une analyse relativement complète de la conduite sous l’influence de drogues, divisées en quatre parties : dépistage et mesure; recherche expérimentale; recherche épidémiologique et mesures d’intervention
Type d’étude, population(s) et fraction contrôlée
Étude documentaire
Drogues examinées (valeurs repères pour détection)
Stupéfiants
- Dépresseurs du SNC
- Stimulants du SNC
- Cannabis
- Antidépresseurs
- Antihistaminiques
Constatations (y compris méthodes statistiques)
Dépistage
Les outils de dépistage qui peuvent être utilisés au point de contact avec les conducteurs sont prometteurs, mais ont besoin d’être perfectionnés
Recherche expérimentale
Drogues les plus susceptibles d’entraîner un affaiblissement des facultés et d’affecter l’aptitude à conduire :
- Stupéfiants
- Benzodiazépines à longue demie-vie (doses thérapeutiques)
- Benzodiazépines à courte demie-vie (fortes doses)
- Barbituriques
- Antihistaminiques H1 de première génération
- Certains antidépresseurs
Drogues les moins susceptibles d’entraîner un affaiblissement des facultés
- Stimulants du SNC
- Antihistaminiques de deuxième génération
- La plupart des autres antidépresseurs
- Le cannabis est moyennement susceptible d’entraîner un affaiblissement des facultés
- Recherche épidémiologique
La consommation de drogues était moins répandue que la consommation d’alcool parmi les conducteurs - Le cannabis était la drogue la plus fréquemment consommée par les conducteurs
- La consommation de cannabis a été détectée chez 14 %, en moyenne, des conducteurs victimes d’accidents mortels (de 7 à 37 %)
- Seuls le cannabis et les benzodiazépines ont été détectés chez plus de 1 % des conducteurs non impliqués dans des accidents
- Le lien de cause à effet entre la consommation de drogues et les accidents de la route n’est pas clairement élucidé
62. Lillis, R. P., R. G. Good, T. Kwong, E. Gajary et J. D. States
« Incidence of drug use among drivers treated in emergency departments », dans 43rd Annual Proceedings of the Association for the Advancement of Automotive Medicine, 20-21 septembre 1999, Barcelone, Espagne, Rochester University, NY, Association for the Advancement of Automotive Medicine, 1999.
Aperçu
Étude portant sur des conducteurs blessés dans des accidents
Type d’étude, population(s) et fraction contrôlée
Conducteurs transportés des lieux d’un accident à l’urgence en ambulance (n=888)
Délai prescrit non précisé
Drogues examinées (valeurs repères pour détection)
Éthanol
Drogues toxicomagènes courantes (cocaïne, marijuana et médicaments d’ordonnance/en vente libre)
Méthode de dépistage et moyen utilisés
Prélèvements sanguins
Autres variables dépendantes
Aucune
Constatations (y compris méthodes statistiques)
- 33 % des conducteurs dépistés positifs à au moins une substance
- Éthanol (13 %), cannabis (6 %), benzodiazépines (4 %), cocaïne ou métabolite de cocaïne (3 – 4 %)
- 23 % dépistés positifs à une substance et 8 % à deux
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