Perceptions au sujet de la participation de tiers dans le SJPA

La LSJPA encourage la participation des parents, de la victime et de la communauté lorsqu’il s’agit d’examiner le comportement délinquant de l’adolescent. Ces tiers peuvent participer à la prise des mesures extrajudiciairesNote de bas de page 8, au processus de réadaptation et de réinsertion sociale de l’adolescent et, de façon plus générale, à tout autre type de procédure judiciaire à laquelle l’adolescent est soumis (LSJPA, alinéas 3(1)c) et d)). On a demandé aux répondants s’ils étaient d’accord pour donner à ces tiers la possibilité de participer aux procédures lorsqu’il s’agit d’un adolescent visé par la LSJPA. Les réponses ont été mesurées sur une échelle de cinq points, où 1 signifie « Tout à fait en désaccord » et 5, « Tout à fait d’accord ».

Dans l’ensemble, les deux tiers des répondants (66 %) sont d’accordNote de bas de page 9 pour dire que la famille de l’adolescent devrait prendre part aux procédures. Les personnes racialisées (70 %) – en particulier les Latinx (74 %) et les personnes originaires de l’Asie du Sud et de l’Asie du Sud-Est (73 % chacune) – sont plus enclines à être d’accord avec cet énoncé que les personnes blanches (65 %). Les personnes qui ne sont pas nées au Canada (72 %) sont plus susceptibles d’être d’accord avec cet énoncé que celles qui sont nées au Canada (64 %).

La plupart des répondants (66 %) sont d’accord pour dire que la victime ou la famille de la victime devrait participer aux procédures. Les personnes racialisées (70 %) – en particulier les personnes de l’Asie du Sud (76 %) et de l’Asie du Sud-Est (73 %) – sont plus susceptibles que les personnes blanches (64 %) d’être d’accord avec cet énoncé. Les personnes qui ne sont pas nées au Canada (71 %) sont plus susceptibles d’être d’accord avec cet énoncé que celles qui sont nées au Canada (64 %).

Plus de la moitié (54 %) des répondants sont d’accord pour dire que les membres de la communauté de l’adolescent devraient participer aux procédures. Toutefois, les Autochtones (58 %) – en particulier les Inuits (77 %) et les Métis (59 %) – ainsi que les groupes racialisés (63 %) sont plus susceptibles que les personnes blanches (52 %) d’être d’accord avec l’idée. Les personnes qui ne sont pas nées au Canada (62 %) sont plus enclines d’être d’accord avec cet énoncé que celles qui sont nées au Canada (52 %).