Perceptions au sujet de l’imposition de peines de placement sous garde

La LSJPA stipule qu’une peine de placement sous garde doit être imposée en dernier recours et que toutes les peines possibles, autres que le placement sous garde, doivent être envisagées (alinéa 38(2)d)). On a demandé aux répondants dans quelles conditions, le cas échéant, les adolescents devraient être condamnés à un placement sous garde. La plupart (73 %) estiment que les adolescents devraient être condamnés à la détention lorsqu’ils commettent un crime violent ou lorsqu’ils sont des récidivistes (70 %). Un faible pourcentage de répondants croient que les jeunes ne devraient jamais être condamnés à la détention (5 %). Dans les cas où les jeunes ont commis des crimes violents, les Autochtones (70 %) et les personnes racialisées (66 %) – plus précisément les Latinx (65 %), les personnes de l’Asie de l’Est (61 %), du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (57 %) et de l’Asie du Sud (64 %) – sont moins susceptibles que les personnes blanches (76 %) de dire que les jeunes devraient être condamnés à la détention. Les répondants nés à l’étranger (68 %) ont moins tendance que ceux nés au Canada (75 %) à être de cet avis. De plus, les répondants plus jeunes, âgés de 25 à 34 ans (66 %) et de 35 à 44 ans (69 %), ont moins tendance que les répondants âgés de 45 à 54 ans (76 %), de 55 à 64 ans (80 %) et de 65 ans et plus (76 %) à dire que les jeunes devraient être condamnés à la détention.

Les Autochtones (7 %) et les personnes racialisées (6 %) sont également plus susceptibles que les personnes blanches (4 %) de dire que les adolescents ne devraient jamais être condamnés à la détention. En outre, les jeunes répondants âgés de 18 à 24 ans (11 %), de 25 à 34 ans (8 %) et de 35 à 44 ans (7 %) ont plus tendance que les répondants âgés de 45 à 54 ans (2 %), de 55 à 64 ans (2 %) et de 65 ans et plus (3 %) à déclarer que les jeunes ne devraient jamais être condamnés à la détention.