La conduite automobile sous l’influence de drogues : recueil d’études de recherche
Sources annotées (suite)
Europe
7. Christophersen, A. S.
« The role of medicines in traffic accidents in the European countries », dans D.R. Mayhew et C. Dussault (éd.), Actes de la 16e Conférence internationale sur l’alcool, les drogues et la sécurité routière, Québec, Société de l’assurance automobile du Québec, 2002.
Aperçu
Cette étude porte principalement sur la consommation de médicaments parmi les conducteurs européens impliqués dans des accidents et ceux qui ont été appréhendés
Type d’étude, population(s) et fraction contrôlée
Étude documentaire
Drogues examinées (valeurs repères pour détection)
- Benzodiazépines
- Opiacés
- Barbituriques
- Cannabis
- Amphétamines
- Myorelaxants
- Antihistaminiques
Constatations (y compris méthodes statistiques)
Conducteurs impliqués dans un accident
Les benzodiazépines semblent avoir les effets les plus nuisibles
La prévalence des benzodiazépines semble être plus forte chez ces conducteurs (7 à 14 %), bien que la pr évalence au sein de la population en général ne soit pas bien connue
Les benzodiazépines sont les drogues les plus fréquemment dépistées, après l’alcool
RC pour les accidents de la circulation dans les quatre semaines suivant une première prescription de benzodiazépines : entre 2,5 et 3,9
Conducteurs appréhendés
Une ou plusieurs benzodiazépines dépistées dans 50 % des
cas en 2001
Doses généralement supérieures à celles qui étaient recommandées et souvent conjugu ées à des drogues illicites ou à d’autres médicaments psychotropes
Le flunitrazépam et le diazépam sont les produits les plus fréquemment détectés (30 et 25 % respectivement)
La majorité des conducteurs appréhendés sont des hommes jeunes (de 20 à 35 ans)
Recommandations
- Sondages épidémiologiques de conducteurs impliqués dans des accidents
- Études élargies sur les contrôles routiers visant le dépistage des drogues au volant
- Standardisation des protocoles d’étude (seuils d’inclusion, méthodes de dépistage, etc.)
8. de Gier, J.J.
Road Traffic and Illicit Drugs, Strasbourg, France, Commission européenne, Groupe de coopération en matière de lutte contre l'abus et le trafic illicite des stupéfiants (Groupe Pompidou), 1998.
9. de Geir, J. J.
[ Voir aussi : de Geir, J. J. « Review of European investigations of illicit drug prevalence in traffic », dans 15th International Conference on Alcohol, Drugs & Traffic Safety, 22-26 mai 2000, Stockholm, Suède, International Council on Alcohol, Drugs & Traffic Safety, 2000.]
Aperçu
Examen de quatre grandes études épidémiologiques sur la prévalence des drogues, réalisées en Italie, en Allemagne, en Belgique et en Norvège
Type d’étude, population(s) et fraction contrôlée
Étude documentaire
Drogues examinées (valeurs repères pour détection)
- Benzodiazépines
- Opiacés
- Cannabis
- Amphétamines
- Cocaïne
- Barbituriques
- Antidépresseurs tricycliques
- Alcool
Constatations (y compris méthodes statistiques)
Population générale | Conduite sous influence présumé | Accidents | |
---|---|---|---|
Cannabis | 0,6% | 26% | 5,5-6% |
Opiacées | 0,7% | 8% | 3,5-7,5% |
Amphétamines | 0,08% | 21% | 2,7-3,0% |
Cocaïne | 0,01% | 0,04% | 0,5%-0,7% |
Benzodiazépines | 3,6% | 31% | 8,5% |
Barbituriques | 0,5% | non détectés | 1,3%-3,4% |
Antidépresseurs tricycliques | non détectés | non détectés | 1,5% |
Drogues & alcool * | 30% | 25% | 17,5-27% |
Polytoxicomanie * | 95% | non présentés | 17,5-20% |
* dépistage positif de drogues
La prévalence des benzodiazépines est généralement plus élevée que celle des drogues illicites
Les comparaisons entre les études sont difficiles à cause de méthodologies différentes, etc.
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